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6 . Que dois-je faire? .

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. Que dois-je faire ? .

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. N'y rien pouvoir ou Exercer son pouvoir ?
. Etre en puissance de quelqu'un ? ,
, Ou exercer sa puissance ? .

-« N'y rien pouvoir ou exercer son pouvoir! J'ai donc le choix? 
Comme un roi, comme un Grand de ce monde, je détiens un pouvoir que je pourrais exercer? 
Je pourrais d'ailleurs aussi user de ma puissance au risque sinon, 
d'être en puissance de quelqu'un d'autre que moi, et d'en être donc dépendant!
Mais quel est ce pouvoir que je détiens?
Quelle est cette puissance que je peux exercer?
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 Lorsque je suis enfant, face à une bêtise, j'annonce rapidement, que cela soit, d'ailleurs vrai ou pas, que "ce n'est pas de ma faute", que "je n'y peux rien", je me défais de toute prise en charge. 
En revanche, lorsque je suis adulte, ma réaction semble devoir correspondre exactement au contraire. 
Être adulte reviendrait, quoi qu'il en soit, à la capacité de prendre en charge une situation en question, certes, dans la mesure qui m'incombe, 
mais sans jamais adhérer à la considération du "je n'y peux rien". 
En effet, dire que l'on n'y peut rien, revient en fait à se défaire de son pouvoir et à négliger sa puissance en se comportant comme un "Petit" de ce monde!
.   
De même tant que je suis "en puissance de" mes parents, comme le dit cette expression certes un peu vieillie, ce sont eux qui m'indiquent la voie à suivre. 
Lorsque je suis enfant, ma puissance est donc insuffisante par rapport à celle de mes parents et devenir adulte à mon tour, correspond alors au développement progressif de ma puissance physique et morale qui à la majorité, est censée être suffisante pour que je ne sois plus, a priori, en puissance de mes parents ni de quiconque.
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Cela est certes loin d'être vrai, bien que cela corresponde aussi, à ce que suppose la loi sur la majorité. 
En effet l'utilisation responsable du pouvoir et de la puissance dont je dispose nécessairement en tant qu'Homme, est donc fondamentale puisqu'il y va de ma majorité ou de ma minorité, quel que soit mon âge!
Être majeur correspond à ma capacité à prendre en charge une situation donnée, en m'affirmant comme un sujet responsable car ayant le pouvoir de dire oui ou non, et disposant de la puissance intérieure me permettant d'identifier et d'énoncer mon choix, sans plus être sous l'emprise de mes parents ou de quelqu'un d'autre que moi-même.

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Mais sur qui ou sur quoi  exercer, pouvoir et puissance? 
Le pouvoir ne s’exerce-t-il que sur les autres ou ce qui est extérieur à soi-même, et la puissance ne s'exerce-t-elle que sur soi-même?  
Et si c'est le cas, de quelle façon et jusqu'à quel point exercer son pouvoir et sa puissance?  
Faut-il tenter d'exercer surtout la puissance, en essayant d'éviter le pouvoir? 
Ne faut-il pas plutôt conjuguer dans la vie, pouvoir et puissance?
Et l'un ne viendrait-il pas contrebalancer l'autre? 
Si c'est le cas,  la puissance sur soi-même serait là pour tempérer l'exercice du pouvoir sur les autres et l'exercice du pouvoir sur les autres supposerait une capacité de maîtrise de sa puissance morale et physique, certes dans la perspective justement, d'exercer  son pouvoir ou le pouvoir qui nous est attribué, le mieux possible!

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Ainsi, j'utilise ma puissance physique et morale que j'ai acquise grâce notamment à mon éducation, pour exercer mon pouvoir avec le plus de justesse possible et l'exercice du pouvoir dans cette perspective m'oblige aussi à développer ma puissance physique ou/et morale. De même, inversement, la nécessité d'exercer mon pouvoir et l'éventuel exercice erroné de celui-ci m'invite à ajuster l'utilisation de ma puissance qui peut être, insuffisante ou trop grande . 

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Éduquer, soigner ou même gouverner, et tant d'autres actes renvoient en fait, à l'exercice d'un pouvoir qui développe ma puissance à condition que ces actions visent l'exercice d'une révélation à l’autre, de sa propre puissance, et de ce pouvoir dont il dispose aussi, dans une mesure liée à son statut, apprenant ainsi à exercer puissance et pouvoir, dans un dessein juste!

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Bien vivre reviendrait à faire des actions en utilisant à bon escient notre puissance et notre pouvoir et, en le voulant ou non, en apprenant ainsi à autrui à utiliser de façon avisée, cette puissance ou/et ce pouvoir que nous avons appris à utiliser en nous?

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L'idée est donc de considérer que toujours, "nous y pouvons quelque chose" et qu'il nous reste à exercer notre pouvoir en s'appuyant sur la puissance de notre corps, de notre coeur et de notre esprit, grâce à notre volonté! »-


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