? 4
. Entre? .
? 4
. Entre? .
. Entre? .
. Entre toi et moi? .
.
-« Entre
toi et moi, beaucoup d'opérations s'effectuent chaque jour.
Souhaiter en est une !
Lorsque je souhaite à quelqu'un bonne chance, bonne année, bon courage ou
bonjour... que se passe-t-il?
Et pourquoi cette façon de faire, cette tradition, cette habitude, cette
politesse?
Que nous donnons-nous en faisant cela?
Du temps?
Ou bien perpétuons-nous quelque chose d'autre?
Le lien
social?
Que nous transmettons-nous en souhaitant quelque chose à quelqu'un, malgré
peut-être, la conscience du caractère, en partie vain, de cet acte?
.
Il est
possible que nous souhaitions ceci ou cela, pour nous renforcer nous-même et
contrer la conscience tendue que nous avons du fait que la vie est fragile et
le temps qui nous est imparti, si bref!
Nous préserverions ainsi un lien avec
les autres et le monde en projetant du temps dans lequel nous prendrions, ainsi
qu'autrui, la forme qui nous convient: une bonne santé, du succès, de la
réussite, de l'argent, du bonheur, de l'amour!...
.
Remarquons
que "souhaiter" est différent de "souhaiter à". Le
"à" est en effet la marque d'un lien qui s'opère dans cet acte.
Lorsque je souhaite quelque chose à quelqu'un, je crée donc un espace entre moi
et celui à qui je souhaite quelque chose. Un espace dense par lequel s'effectue
une circulation.
Je crée donc un espace par lequel l'existence humaine peut se développer en
tant que telle.
Un espace invisible mais essentiel à notre vie.
.
Un
espace d'autant plus essentiel que, malgré nos prévisions, nous ne savons rien
de certain à propos de l'avenir.
Souhaiter revient donc aussi, sans doute, un peu, à espérer.
Peut-être à tort mais pas si sûr!
Souhaiter en tant qu'espérer apparaît lié à la conscience de se faire du bien à
soi-même avant même de faire éventuellement du bien à qui je souhaite quelque
chose d'agréable, en l'occurrence
.
À la
différence du Alea jacta est ("Le sort en est jeté") de
César, souhaiter reviendrait certes à accepter de lancer les dés face au
principe d'incertitude qui caractérise la vie mais, en tentant, certes, dans
une certaine mesure, de maîtriser l'avenir, en lui imprimant sa marque, en
cherchant à lui imposer sa volonté.
.
En
fait, en souhaitant, quelque chose s'autorise. Du temps s'autorise, du lien, de
l'existence humaine s'autorisent et même peut-être du bonheur.
Car de
l'un à l'autre, de toi à moi, semble se créer dans ce simple échange entre deux
personnes, une sorte de dimension métaphysique ou circule un vent qui nous
relie.
.
Il y a
donc une valeur performative du souhait dans le langage, car, à l'instant,
entre toi et moi, le souhait, crée, porte, apporte, emporte des lumières d'humanité!
»
.
. Entre toi et moi? .
.
-« Entre
toi et moi, beaucoup d'opérations s'effectuent chaque jour.
Souhaiter en est une !
Lorsque je souhaite à quelqu'un bonne chance, bonne année, bon courage ou
bonjour... que se passe-t-il?
Et pourquoi cette façon de faire, cette tradition, cette habitude, cette
politesse?
Que nous donnons-nous en faisant cela?
Du temps?
Ou bien perpétuons-nous quelque chose d'autre?
Le lien
social?
Que nous transmettons-nous en souhaitant quelque chose à quelqu'un, malgré
peut-être, la conscience du caractère, en partie vain, de cet acte?
.
Il est
possible que nous souhaitions ceci ou cela, pour nous renforcer nous-même et
contrer la conscience tendue que nous avons du fait que la vie est fragile et
le temps qui nous est imparti, si bref!
Nous préserverions ainsi un lien avec
les autres et le monde en projetant du temps dans lequel nous prendrions, ainsi
qu'autrui, la forme qui nous convient: une bonne santé, du succès, de la
réussite, de l'argent, du bonheur, de l'amour!...
.
Remarquons
que "souhaiter" est différent de "souhaiter à". Le
"à" est en effet la marque d'un lien qui s'opère dans cet acte.
Lorsque je souhaite quelque chose à quelqu'un, je crée donc un espace entre moi
et celui à qui je souhaite quelque chose. Un espace dense par lequel s'effectue
une circulation.
Je crée donc un espace par lequel l'existence humaine peut se développer en
tant que telle.
Un espace invisible mais essentiel à notre vie.
.
Un
espace d'autant plus essentiel que, malgré nos prévisions, nous ne savons rien
de certain à propos de l'avenir.
Souhaiter revient donc aussi, sans doute, un peu, à espérer.
Peut-être à tort mais pas si sûr!
Souhaiter en tant qu'espérer apparaît lié à la conscience de se faire du bien à
soi-même avant même de faire éventuellement du bien à qui je souhaite quelque
chose d'agréable, en l'occurrence
.
À la
différence du Alea jacta est ("Le sort en est jeté") de
César, souhaiter reviendrait certes à accepter de lancer les dés face au
principe d'incertitude qui caractérise la vie mais, en tentant, certes, dans
une certaine mesure, de maîtriser l'avenir, en lui imprimant sa marque, en
cherchant à lui imposer sa volonté.
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En
fait, en souhaitant, quelque chose s'autorise. Du temps s'autorise, du lien, de
l'existence humaine s'autorisent et même peut-être du bonheur.
Car de
l'un à l'autre, de toi à moi, semble se créer dans ce simple échange entre deux
personnes, une sorte de dimension métaphysique ou circule un vent qui nous
relie.
.
Il y a
donc une valeur performative du souhait dans le langage, car, à l'instant,
entre toi et moi, le souhait, crée, porte, apporte, emporte des lumières d'humanité!
»
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. Entre toi et moi? .
. Entre toi et moi? .
. Entre toi et moi? .
. Entre toi et moi? .
. Entre toi et moi? .
. Entre toi et moi? .
. Entre toi et moi? .
. Entre toi et moi? .
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-« Entre
toi et moi, beaucoup d'opérations s'effectuent chaque jour.
Souhaiter en est une !
Lorsque je souhaite à quelqu'un bonne chance, bonne année, bon courage ou bonjour... que se passe-t-il?
Et pourquoi cette façon de faire, cette tradition, cette habitude, cette politesse?
Que nous donnons-nous en faisant cela?
Du temps? Ou bien perpétuons-nous quelque chose d'autre? Le lien social?
Que nous transmettons-nous en souhaitant quelque chose à quelqu'un, malgré peut-être, la conscience du caractère, en partie vain, de cet acte?
Souhaiter en est une !
Lorsque je souhaite à quelqu'un bonne chance, bonne année, bon courage ou bonjour... que se passe-t-il?
Et pourquoi cette façon de faire, cette tradition, cette habitude, cette politesse?
Que nous donnons-nous en faisant cela?
Du temps? Ou bien perpétuons-nous quelque chose d'autre? Le lien social?
Que nous transmettons-nous en souhaitant quelque chose à quelqu'un, malgré peut-être, la conscience du caractère, en partie vain, de cet acte?
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Il est possible que nous souhaitions ceci ou cela, pour nous renforcer nous-même et contrer la conscience tendue que nous avons du fait que la vie est fragile et le temps qui nous est imparti, si bref! Nous préserverions ainsi un lien avec les autres et le monde en projetant du temps dans lequel nous prendrions, ainsi qu'autrui, la forme qui nous convient: une bonne santé, du succès, de la réussite, de l'argent, du bonheur, de l'amour!...
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Il est possible que nous souhaitions ceci ou cela, pour nous renforcer nous-même et contrer la conscience tendue que nous avons du fait que la vie est fragile et le temps qui nous est imparti, si bref! Nous préserverions ainsi un lien avec les autres et le monde en projetant du temps dans lequel nous prendrions, ainsi qu'autrui, la forme qui nous convient: une bonne santé, du succès, de la réussite, de l'argent, du bonheur, de l'amour!...
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Remarquons
que "souhaiter" est différent de "souhaiter à". Le
"à" est en effet la marque d'un lien qui s'opère dans cet acte.
Lorsque je souhaite quelque chose à quelqu'un, je crée donc un espace entre moi et celui à qui je souhaite quelque chose. Un espace dense par lequel s'effectue une circulation.
Je crée donc un espace par lequel l'existence humaine peut se développer en tant que telle. Un espace invisible mais essentiel à notre vie.
Lorsque je souhaite quelque chose à quelqu'un, je crée donc un espace entre moi et celui à qui je souhaite quelque chose. Un espace dense par lequel s'effectue une circulation.
Je crée donc un espace par lequel l'existence humaine peut se développer en tant que telle. Un espace invisible mais essentiel à notre vie.
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Un
espace d'autant plus essentiel que, malgré nos prévisions, nous ne savons rien
de certain à propos de l'avenir.
Souhaiter revient donc aussi, sans doute, un peu, à espérer.
Peut-être à tort mais pas si sûr!
Souhaiter en tant qu'espérer apparaît lié à la conscience de se faire du bien à soi-même avant même de faire éventuellement du bien à qui je souhaite quelque chose d'agréable, en l'occurrence
.
Souhaiter revient donc aussi, sans doute, un peu, à espérer.
Peut-être à tort mais pas si sûr!
Souhaiter en tant qu'espérer apparaît lié à la conscience de se faire du bien à soi-même avant même de faire éventuellement du bien à qui je souhaite quelque chose d'agréable, en l'occurrence
.
À la
différence du Alea jacta est ("Le sort en est jeté") de
César, souhaiter reviendrait certes à accepter de lancer les dés face au
principe d'incertitude qui caractérise la vie mais, en tentant, certes, dans
une certaine mesure, de maîtriser l'avenir, en lui imprimant sa marque, en
cherchant à lui imposer sa volonté.
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En
fait, en souhaitant, quelque chose s'autorise. Du temps s'autorise, du lien, de
l'existence humaine s'autorisent et même peut-être du bonheur.
Car de
l'un à l'autre, de toi à moi, semble se créer dans ce simple échange entre deux
personnes, une sorte de dimension métaphysique ou circule un vent qui nous
relie.
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Il y a
donc une valeur performative du souhait dans le langage, car, à l'instant,
entre toi et moi, le souhait, crée, porte, apporte, emporte des lumières d'humanité!
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